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Compositrice de la Musique : Anne-Sophie Versnaeyen

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Avec Anne-Sophie, nous avons longuement parlé de son ressenti du scénario, du rôle que devait jouer la musique sur l'ensemble du film, ainsi que les références de certains compositeurs, comme Max Richter, ou Yoko Shimomura. Nous avons eu des séances de travail avant le tournage pour élaborer les maquettes musicales pour les deux scènes de danse du film, ce qui a permis de travailler les chorégraphies avec les différentes danseuses.

La musique est un personnage à part entière dans ce film, qui évolue et sème des indices au fur et à mesure par rapport à la révélation finale. En effet, le thème principal de la boîte à musique sera d'abord entendu lorsque Gaspard dans sa chambre ouvre la boite à musique, puis il se déploiera dans l’imaginaire de Sarah pour sa chorégraphie d’éveil, jusqu’à « l’au-revoir » d’Angèle lui permettant, peut-être, de se réveiller. D'un point de vue musical, ce theme qui va d'abord être entendu dans sa forme la plus simple, par le son d'une boite à musique sera ensuite développé et harmonisé pour l'entendre au piano et ensemble de cordes.

 

Ainsi, il m'a paru indispensable de travailler en amont avec Anne-Sophie même au stade de l’écriture pour trouver ce fameux theme. Nous avons parlé de cette ‘ligne’ thématique musicale dont une partie est la musique extradiégétique, chorégraphiée (lors de la répétition de danse du début, que Gaspard enregistre en cachette). Elle sert également de lien qui nous permet ainsi de comprendre ce que fait Gaspard pour essayer de réveiller sa mère lors de la scène suivante. L’orchestration de cette partie est rappelée lors de la scène de danse finale, créant ainsi une cohésion sur l’ensemble du film.

 

Le thème de la boîte à musique est ce qui nous mène jusqu'à la ‘libération’ de la maman par sa petite fille : le thème prend vie, dans l’imaginaire de Sarah, et va donc se déployer dans une variation qui reflètent le réveil, grandissant petit à petit, autant dans l’orchestration que dans l’amplitude de la ligne musicale, la dynamique et les nuances. Nous avons eu la chance d'enregistrer un vrai quatuor et ainsi pouvoir jouer les bariolages au violon, qui reflètent « l’envol » de Sarah. Pour cette scène de danse finale, nous avons pu élaborer en amont,(avant le tournage), le morceau pour la chorégraphie originale basée sur l'éveil, avec la danseuse étoile et chorégraphe Marie-Agnès Gillot.

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